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Un coup d’œil sur...

6 août 2015

Un mari féroce

Source: Externe

Ayant bien aimé La splendeur de l'honneur de la même auteur, je me suis mise en tête d'obtenir d'autres de ses ouvrages. J'ai donc lu Un mari féroce, qui est la seconde réédition d'un titre de 1999 (rien que ça). Que dire, sinon que c'est une petit perle et je suis étonnée qu'elle m'ait si longtemps filé entre les doigts.

Nous suivons les mésaventures de Johanna, mariée à un cruel baron qui a l'aval du roi. Celui la frappe et l'humilie de telle sorte que, lorsqu'on lui apprend sa mort (stupide il faut bien l'admettre) elle n'en croit pas un mot, et quand enfin elle accepte la vérité les premier mot qui lui sortent de la bouche sont "merci mon Dieu". De fait, par sa mort la moitié des terre de son défunt époux lui reviennent, le reste à son frère Nicholas qu'elle adore. Et c'est sur les terres qu'elle récupère que vit un clan, les MacLaurie, qu'un vassal de son époux a tenté d'exterminer. Ceux-ci ont fait appel à un redoutable guerrier, fils illégitime du précédent Laird, puis l'ont nommé Laird. Gabriel se retrouve donc à la tête de deux clans, dont un vivant sur les terres de Johanna. Nicholas, ayant combattu aux côtés de Gabriel, connaît la valeur de cet homme et décide donc d'arranger le mariage entre Johanna et Gabriel. Ce dernier récupère ainsi les terres du clan et celle-ci se retrouve à l'abri du roi et de ses sbires, en écosse.

Gabriel est très amusant à regarder évoluer, et très lucide quant à ce qu'il ressent. Il est obtus et entêté, mais l'avis de sa femme lui est tout de même très important, sauf vis à vis de la santé de Johanna. Il l'a considère comme une petite chose fragile, et comme il tient à elle, il s'inquiète en permanence. Le décès de sa mère aussi explique certaines choses, le reste est probablement dû à son manque d'éducation n'ayant pas eu de père et sa mère étant morte jeune. Johanna est pour une fois une héroïne humaine. Pas de puérilité douteuse, de caractère étrange et contradictoire. C'est une jeune femme peureuse mais courageuse, car ayant peur elle agit tout de même, d'ailleurs on en viendrait presque à penser qu'elle n'est peureuse qu'à cause de ses mésaventures avec le baron Raulf puisqu'on apprend que même lorsqu'il la maltraitait, elle osait agir contre lui, pas ouvertement, mais elle l'a bien roulé dans la farine tout de même!

Il faut bien avouer que du côté de l'histoire, il ne se passe presque rien au niveau de l'aventure, quelques lignes au début, quelques lignes à la fin tout au plus. Il s'agit vraiment d'un roman d'amour, on suit l'évolution de ce couple peu commun (un anglaise et un écossais) tandis qu'ils se découvrent et s'apprivoisent. C'est très agréable à lire mais on pourrait être déçus pas le manque d'aventure (ce ne fut pas le cas pour moi) en raison de la catégorie d'édition. (J'ai cependant remarqué que "aventure et passion" chez J'ai Lu pour elle correspondait à "historique" chez Harlequin, et qu'il n'y avait pas toujours d'aventure).

Une histoire émouvante, bien plus portée sur la romance que sur l'aventure donc.

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6 août 2015

La splendeur de l'honneur

Source: Externe

Je ne connaissait pas Julie Garwood, il s'agit là de la première oeuvre de cette auteur que je lis. J'ai été très agréablement surprise et j'ai donc décidé de critiquer ma lecture. Seule les oeuvre qui me marquent (en bien ou non) me donnent envie de critiquer et j'avoue n'avoir rien lu de tel depuis quelques jours, ce titre m'a vraiment intéressé c'est pourquoi je me penche dessus.

Nous suivons les aventures de Lady Madelyne, demi-soeur du baron Louddon, tandis qu'elle se fait capturer par le pire ennemi de ce dernier: "le Loup" Duncan Wexton, un écossais. Elle ne cherche pas tellement à s'échapper car son demi-frère est cruel avec elle, et la mort lente et douloureuse qu'il avait prévu pour Duncan l'avait décidée à fuir.

Tout d'abord, le soin apporté au choix de la couverture. Celle-ci est vraiment très belle et m'a beaucoup plu, la photo utilisée est vraiment jolie et bien trouvée car le modèle, tête baissée, fait penser à Lady Madelyne. Tandis que parfois c'est à se demander d'où sortent les couvertures, là au moins il y a un rappel (minime j'en conviens) de l'histoire.

Duncan ne m'a guère laissé un souvenir inaltérable. Il est grand, beau, fort, viril et gentil, bref la jolie panoplie du séduisant highlander, le fait qu'il ne m'ai pas marqué outre mesure est un peu dommage, puisque cela signifie qu'il n'avait que peu de profondeur, mais l'histoire n'en pâtit pas tellement. Lady Madelyne quant à elle ne peut s'empêcher de dire la vérité. Ce qui ne l'empêche pas de passer sous silence certains points délicats, c'est une habile parleuse, bien que nous n'y fassions vraiment attention qu'à la fin. J'ai bien aimé cette sincérité spontanée, qui parfois la laisse dans des situations cocasses mais jamais inextricables.

L'histoire est plutôt bien tournée, et intéressante cependant, quand bien même j'ai apprécié ma lecture, je n'ai pas été captivée par leurs aventures. L'auteur a un talent certain mais cette histoire en particulier n'est pas marquante.

En bref un beau livre pour passer le temps.

1 août 2015

Grey : Cinquante nuances de Grey par Christian

Source: Externe

Pour mon retour de vacances, j'ai décider de critiquer la version de Christian Grey de Cinquante nuance de Grey. Bien que ce livre entre dans une catégorie que je n'ai pas beaucoup: les remake, j'ai tout de même été agréablement surprise. Je trouve malgré tout qu'il est facile de se faire de l'argent en surexploitant quelque chose qui a marché, 17€ (prix éditeur) c'est cher pour du presque déjà lu.

Au niveau de l'histoire, il s'agit purement et simplement du tome 1 de la trilogie, mais vu par Christian.

J'ai préféré ce dernier à Ana, qui a mon goût est bien trop puérile. Je trouve d'ailleurs douteuse la façon dont elle passe de la jeune fille réfractaire à la surconsommation à la fashionista qui ne déambule qu'en chaussure valant minimum un mois de notre salaire. D'ailleurs, étant donné que je déteste la mode et ce genre de connerie, autant vous dire qu'elle m'a gonflé grave. Et cette histoire de déesse, ridicule au possible, au mieux c'est une façon de parler, au pire c'est de la schizophrénie et ça se soigne. Christian par contre est bien plus intéressant à lire, et si dans la version d'Ana il donne l'impression de toujours savoir ce qu'il fait, on se rend compte qu'il patauge allègrement dans des sentiments qu'il ne comprend pas. Il nous apparaît tout de suite beaucoup plus humain, et on se retrouve presque à vouloir l'aider.

Du point de vue de l'intrigue, bien que les passages avec Ana soient les mêmes (les pensée de Christian apportent tout de même du neuf), le reste du temps, où il n'est pas avec elle, on apprend énormément sur leur relation. Relation à laquelle Christian tient bien plus qu'il ne l'est suggéré dans le premier tome.

Enfin, ce tome m'a semblé mieux rédigé que le premier, bien qu'on reste loin des grands auteurs du genre.

En bref, un tome intéressant, qu'il faut avoir lu si vous aimez la série, mais bien trop cher pour ce que c'est. Faites vous le prêter.

21 juillet 2015

La fiancée Viking

Source: Externe

Puisque je suis lancée sur les oeuvres de mon moment viking, voici quelques mots au sujet de La fiancée Viking de Debra Lee Brown.

Ulrika, fille et soeur de Jaarl, se voit contrainte par contrat de mariage à épouser prochainement un homme violent qui a, anonymement, fait déporter son frère le Jaarl dans une prison réputée mortel pour prendre sa place. Tandis qu'il s'est absenté depuis un moment déjà, un écossais échoue sur les rivage de l'île où Ulrika vit. Celle-ci y voit une opportunité et décide de l'épouser pour se débarrasser de l'autre homme et profiter de sa dot pour délivrer son frère.

En premier lieu, la couverture de cette oeuvre est très jolie, et c'est ce qui m'a tentée, ça et le résumé plutôt intéressant. Cependant il s'agit d'une grosse déception. Le couple est pas trop mal mais je ne me suis pas sentie captivée, en effet l'histoire est fade, on passe plusieurs chapitre à attendre que le temps passe et quand les aventures arrivent enfin, l'histoire est finie. 

Il s'agit d'un des rares livres où je me suis forcée pour lire la fin, étant plutôt têtue je finis toujours mes livres, mais c'est une grosse déception. Le résumé couvre les quatre cinquième de l'oeuvre, autant dire si l'intrigue est mal gérée. Peut-être aurait-il fallut raccourcir le nombre de page sur l'île où rien ne se passe...

En bref, une grosse déception à ne pas lire.

19 juillet 2015

La Trilogie des Vikings, tome 3: La princesse et le viking

Source: Externe

Enfin, le tome final de cette trilogie de Michelle Styles, bien que ce soit le premier des trois que j'ai lu. Il ne s'agit pas de celui que j'ai préféré mais je l'ai tout de même préféré au tome 2.

Nous suivons les aventures d'Ivar Gunnarson, troisième et dernier du groupe d'ami ayant pillé le monastère dans le tome 1. Il a donc une terrible réputation de guerrier, mais aussi d'homme riche. Suite à la disparition de plusieurs navires vikings commerçant près d'un détroit détenu par les ranrikens il décide d'aller commercer lui-même, afin de vérifier si le-dit détroit est maudit tel qu'on le prétend. En effet, il est dit maudit car ce serait la que la princesse cygne (soeur de l'actuel roi des ranrikes) aurait fini ces jours. La légende dit que, fuyant le roi viking, elle se serait changée en cygne dans la nuit, mais l'aube se serait levée avant qu'elle n'atteigne sa demeure et elle hanterait donc les lieux. Tandis qu'il repasse le détroit au retour, les cales pleines d'or et de marchandises prisées dans son pays, Ivar est attaqué, il se retrouve alors obligé de réparer les avaries de son navire dans une baie, dans laquelle vit Thyre et sa famille. Sa mère est morte et elle vit donc avec son beau-père, et alors que la coutume veut que l'aînée de la maisonnée (et donc la jeune soeur de Thyre) partage la couche d'Ivar, Thyre se substitue à sa soeur. Ivar se rend compte de la supercherie et décide d'emmener Thyre pour en faire sa concubine.

Ivar remplit bien son rôle de mâle dominant, sans pour autant tomber dans l'homme des cavernes. Il manque souvent de discernement vis-à-vis de Thyre, et des femmes en général mais ce n'est pas non plus exceptionnel. Rien en lui de m'a marquée plus que cela, ce qui est à la fois positif, puisqu'il n'est pas mal "géré", pas d'incohérences, ect..., et négatif puisqu'il m'a de fait laissée plutôt de marbre. Rien de vibrant dans le personnage mais après certaines le trouveront peut-être à leur goût. Thyre quant à elle est plutôt tête brûlée, mais j'ai bien aimé le personnage, même si je n'approuve pas toujours.

La trame de l'histoire est intéressante, et les révélation sont plutôt pas mal. C'est dommage, il est évident que l'auteur a une excellente imagination, mais peine à la mettre sur papier, ainsi on a une intrigue passionnante, mais une oeuvre qui ne captive pas. Cela peut paraître étrange, mais c'est mon ressentit sur ce titre. Je ne suis pas déçue à proprement parler, je dirais plutôt qu'il s'agit d'une auteur à surveiller, car si l'imagination est toujours au rendez-vous, la mise en forme pourrait venir avec l'expérience.

En bref un petit tome sympa pour conclure une série sympathique mais sans plus.

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18 juillet 2015

La Trilogie des Vikings, tome 2: La fiancée du viking

Source: Externe

J'en vient donc au tome 2 de cette trilogie, qui m'a fait forte impression. Malheureusement pas forcément dans le bon sens.

Sela a autrefois été mariée à Vikar, or peu de temps après la disgrâce de son père, il vient conquérir le domaine de ce dernier où se cache Sela, et son terrible secret.

Que dire? C'est une grosse déception. Sela manque du jugeote, pardonne trop facilement, se laisse marcher dessus tandis qu'elle est censée avoir un caractère difficile. Vikar est aveugle, et obtus, incapable de reconnaître ses torts. L'intrigue est sans queue ni tête, et manque de profondeur puisqu'elle se résume pour l'essentiel au voyage de Sela et Vikar dans la forêt. Une histoire fade pour des personnages inintéressants

Je n'ai pas accroché, et l'histoire n'est pas indispensable à la compréhension du tome suivant. J'avais commencé par le dernier tome, et si j'avais su j'aurais sauté celui-ci. En bref, cette oeuvre est très proche de la perte de temps...

17 juillet 2015

La Trilogie des Vikings, tome 1: Captive du viking

Source: Externe

Je viens de ressortir quelques e-book que j'avais acquis durant ma période "viking". J'avais envie de parler des oeuvres de Michelle Styles, et c'est donc tout naturellement que je commence par Captive du Viking. Il me semble intéressant de souligner qu'il s'agit du premier tome d'une trilogie parue avant qu'Harlequin ne daigne signaler ce genre de fait. Comprenez par la que mon don foireux a fait son effet et j'ai commencé cette série par le tome final...

La jeune Annis était en visite chez son oncle dans un monastère quand une bande de viking, venus réclamer l'or qui leur était dû, décide de le piller suite au refus de paiement des hommes de Dieu. Durant ce pillage, Annis se fait capturer par leur chef Haakon Haroldson, celui-ci lui propose ainsi sa protection sous certaines conditions.

Haakon Haroldson est le chef par excellence, avec la confiance en soi qui va avec. Il est amusant de constater qu'il offre sa protection à Annis aux yeux de tous alors qu'il ne s'agit que d'une excuse pour la garder pour lui seul. Cependant j'ai trouvé détestable cette façon qu'il a de réagir contre Annis, et sa protection de fait, il pourrait tout aussi bien la garder pour lui, je ne suis pas sûre qu'il y aurait grand changement. Il exige d'elle une confiance puisqu'elle doit lui remettre sa vie entre les mains, mais lui refuse de lui faire confiance, et, pire, en sachant que la personne qui l'accuse n'est pas digne de confiance! J'ai trouvé Annis courageuse, elle ne se laisse pas abattre mais aussi timide et j'ai beaucoup aimé la suivre au fil du roman. Seul bémol, la façon dont elle pardonne à Haakon, j'ai trouvé cela un peu trop facile, et ne collant pas vraiment avec le personnage d'Annis. Une crise de larmes ou de rage peu importe, mais il aurait fallu quelque chose...

L'intrigue est bien tournée, elle n'entrave pas le développement de leur relation, de même que celle-ci n'entrave pas l'intrigue. En effet tout tourne autours du héro et de ce raid dont il revient avec la belle. Bien qu'on s'attende à certaines trahisons, l'ampleur de quelques unes est impressionnante, plus encore que ce que l'on pourrait croire. En bref l'auteur nous indique un arbre, et nous ne voyons pas forcément que la forêt est cachée derrière, ce qui dénote un talent indéniable. Ce n'est pas un coup de coeur, mais j'ai lu le livre d'une traite tout de même, et il s'agit de celui de la trilogie que j'ai le plus apprécié.

Il s'agit d'une petite histoire sans prise de tête, se lisant vite, qui vaut que le temps qu'on met à le lire.

16 juillet 2015

L'esclave du vampire

Source: Externe

Aujourd'hui, l'un de mes péchés mignons: les nocturnes de chez Harlequin, et plus précisément L'esclave du vampire, que j'ai bien aimé.

Trinity est une dhampir, moitié humaine moitié vampire, qui est envoyée infiltrer la société vampire. Elle se fait passer pour une humaine pour éviter les problèmes, car son sang étant une drogue pour les vampires elles risquerait gros. Les humains cependant n'ont qu'un seul statut possible à Erebus: esclave. La voilà donc dans le troupeau de "criminels" envoyé en pâture aux vampires, et c'est Arès qui, la voyant, décide de l'acheter aux détriments de Palémon.

J'aime bien Arès, il est sûr de lui et surtout, malgré une puissance indéniable, il cherche à comprendre l'humanité et non l'asservir dans son intégralité. J'adore le fait qu'il soit considéré comme un marginal, et qu'il l'assume pleinement. L'auteur d'ailleurs donne un indice sur les raisons de cette marginalité, en effet Arès utilise des jurons "oubliés de tous sauf de lui" et se souvient de lois vampires vieilles comme le monde. Pire, il ressentirait des émotions humaines, se dont les autres se targuent d'être dépourvus. J'ai trouvé dommage qu'on en sache pas plus sur lui car c'est un personnage très intéressant et la piste émise par certains Opirs (les vampires) aurait peut-être méritée un peu plus de développement. Et on ne sait toujours pas pourquoi il ne faut pas toucher un vampire! Un personnage sous-exploité donc, mais impressionnant tout de même. Trinity quant à elle est un peu étrange, je trouve. C'est une soldat, comme la quasi-totalité des dhampires dans la société humaine. Elle est cependant censée avoir étudier la société des Opirs mais ne cesse de commettre des impairs, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine (sisi!). Rien d'exceptionnel chez elle, mais au moins elle n'est pas puérile et/ou stupide. Il me semble qu'elle ne se démarque pas tellement, ni en bien ni en mal, et ce malgré un courage que l'auteur à voulu proche de l'inconscience.

L'histoire est sympa, mais l'intrigue est reléguée au second plan jusqu'à ce qu'Arès cède à Trinity. Etrange comme façon de faire, mais loin d'être la pire, car tandis que nous savourons l'évolution de la relations entre nos deux protagonistes, le piège de l'intrigue se ferme peu à peu sur eux. Et pour le coup, Arès se fait bien avoir, amusant pour un vampire qui malgré la bonté dont il fait preuve (et qu'il nie farouchement), reste un peu trop sûr de lui-même. La fin cependant m'a laissé sur ma faim, et nos héros auraient mérités quelques lignes de plus car l'histoire se termine à la résolution des plus gros de leurs problèmes, et encore disons quand les grosses lignes de cette résolution sont tracées. En bref un petit épilogue n'aurait vraiment pas été de refus.

Enfin, il s'agit du second livre de Susan Krinard dans ce monde, littéralement. Le premier est La soif du vampire, paru avant celui-ci. Je n'ai pas souhaité le critiquer pour l'instant car L'esclave du vampire m'a fait plus forte impression, et aucun lien n'est clairement fait entre les deux livres (on fait référence dans ce tome à des colonies, colonies qui n'existent pas au début du tome précédent). Il est intéressant de lire ce tome après La soif du vampire, mais ce n'est pas obligatoire à sa compréhension.

En bref, une histoire sympathique mais malheureusement pas assez creusée. Un bon petit livre de plage sans prise de tête donc!

14 juillet 2015

Fight for Love, tome 5 : Ripped

Source: Externe

Le tome 5 enfin, celui que j'aime le moins.

Pandora, gothique du groupe d'amis, est amère et aigrie. Tandis qu'un jour les Crack Bikini passe à Seattle, elle décide d'y aller pour agresser leur chanteur MacKenna de tomates. Elle se retrouve ainsi à devoir suivre le groupe pour un film, afin d'éviter les représailles dues à son geste.

Pandora est certainement celle des trois qui a le plus de profondeur, elle est celle que l'auteur a choisit de plus développer (malgré trois livres avec Brooke). Ce qu'on découvre sur elle est stupéfiant et on comprend mieux son caractère. Elle aurait mérité meilleur ouvrage. MacKenna est quant à lui imbu de lui-même, autrefois petit-ami de Pandora il pensait qu'elle avait honte de lui, et il prend donc plaisir à l'humilier, alors qu'il l'aime encore. Je n'ai vraiment pas aimé l'hypocrisie, car il lui reproche constamment leur rupture mais c'est lui qui a rompu et disparu sans un mot. Quand bien même les événement l'y ont contraint, il aurait pu en avertir Pandora.

Mais passons, après tout, cela donne du sel à l'histoire même si je n'aime pas le héro. Ce qui m'a le plus déplu, à la limite choqué, c'est l'intrusion de MacKenna dans sa chambre, et dans son lit. Bon sang, elle dit non et lui entre comme s'il était chez lui. Il viole littéralement son intimité sous prétexte qu'il est sûr qu'elle l'aime encore? C'est écoeurant, et elle ne dit rien, alors qu'elle est censée avoir un fort caractère. On se retrouve avec un héro qui se croit tout permis, et une héroïne courageuse qui dit non mais ouvre les cuisses dés qu'il force un peu. Je ne sais pas c'est quoi le pire: qu'il force ou qu'elle accepte sans broncher.

Un tome écoeurant, décevant, malgré les talents d'écritures de l'auteur.

14 juillet 2015

Fight for Love, tome 4 : Rogue

Source: Externe

Le tome 4, mon préféré.

On suit désormais les aventures de Greyson, fils du dirigeant de l'Underground et ancien collecteur de dettes (de jeu) pour celui-ci. Son père l'a enlevé à sa mère à ses treize ans, aujourd'hui il lui propose un marché: il collecte les dettes d'une liste d'une cinquantaine de personnes, et il lui avoue où est détenue et cachée sa mère. Sur cette liste se trouve Mélanie, qui avait parié sur Remington sous les conseils de Riley.

J'ai encore une fois beaucoup aimé le héro. Greyson se trouve entre deux tirs, il est tombé amoureux de Mélanie et ne veut pas lui avouer son identité par peur de la perdre, mais il doit tout de même collecter son argent pour retrouver sa mère. Il magouille tant bien que mal pour tenter de la protéger à son insu, mais aussi sans que son père le sache, de peur qu'il fasse avec elle ce qu'il avait fait à sa mère. Mélanie a moins de profondeur que Greyson, mais bien plus que Brooke. On découvre dans ce tome la meilleure amie de l'héroïne des tomes précédents sous un nouveau jour, celui d'une femme qui tente désespérément de vivre deux vies à la fois. Elle m'a semblé bien moins puérile, plus réaliste que Brooke, et son attitude insouciante sert clairement à l'empêcher de devenir amère. Des héros au moins aussi intéressant que dans les tomes précédents, j'adhère.

Niveau histoire, on trouve une intrigue bien plus sombre que dans les tomes précédents. Il y a bien plus de non-dit, mais c'est toujours aussi bien écrit. Il m'a semblé qu'il y avait moins de scènes de sexe, tout du moins aucune ne m'a marqué et je n'ai pas eu à sauter quelques lignes.

L'auteur parvient à mener son monde par le bout du nez, et j'avoue avoir été émue sur la fin. À lire absolument.

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