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Un coup d’œil sur...
27 juin 2015

Possesseur: Reapers Motorcycle club, T1

Source: Externe

J'ai eu envie de changement, et donc pour l'une de mes excursions hors des romans historiques, j'ai choisi cette oeuvre de Joanna Wylde.

On suit les aventures de Marie, qui suite à un tabassage en règle par son époux trouve refuge chez son frère. Frère qui côtoie les membres du Reapers Motorcycle Club, et qui suite à une arnaque, se trouve être en mauvaise posture face à eux.

Tout d'abord je déplore le manque de crédibilité accordé à l'oeuvre par l'éditeur. Les couvertures des versions originales sont vraiment sombres, à l'image du livre d'ailleurs, alors que celle en français, on dirait un quelconque top model pour sous-vêtement masculin vaguement affublé d'une veste en cuir. Rien de menaçant, aucune aura de danger bref, beau à regarder, mais sans plus. Pas du tout dans la veine de l'histoire donc...

Ensuite l'histoire elle même, je vais peut-être me répéter mais il faut bien comprendre que l'histoire ne convient vraiment pas aux âmes sensibles. Langage cru certes, mais certaines scènes sont très violentes. À défaut d'autre chose, l'auteur sait inspirer la révolte et l'écoeurement chez les lectrices (qui rêve d'être un objet qu'on exhibe?). Au-delà de ça, l'histoire est sympathique et il est amusant même de voir cette bande de macho tenter de se débrouiller avec leurs sentiments!

Du côté de l'écriture, j'ai trouvé gênant les multiples flashback au début, heureusement ils s'arrêtent, pour être remplacé par les changement de point de vue. Autant je n'ai rien contre l'une ou l'autre de ces techniques (quoi qu'il est tout aussi bien de ne pas abuser de la première), autant le mélange des deux donne l'impression que l'auteur ne savait pas trop comment rédiger son oeuvre, voir qu'elle s'est arrêté d'écrire puis a repris ultérieurement, en ayant un style d'écriture totalement différend. Très déconcertant. Le langage est parfois douteux, tout comme la façon de s'exprimer de l'héroïne (mais après tout, ne nous habillons nous toutes pas en "mode pétasse" pour sortir en boite? ...). Marie a confiance en elle et est très indépendante, ce dénigrement d'elle-même dans son vocabulaire est d'autant plus étrange (elle refuse le surnom de jolie cul mais se qualifie de pétasse quand elle sort danser...). Enfin des tournures simplistes et un emploi très limité des différends temps de conjugaison (à croire que seul le passé composé existe par moment!) mais de ce coté, impossible de savoir si l'auteur ou le traducteur est en cause.

Une histoire qui sort de l'ordinaire malheureusement entravée par la forme parfois douteuse qui lui est donnée.

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